Datei:Bueil-en-Touraine (Indre-et-Loire) (30327644253).jpg

Originaldatei(4.928 × 3.264 Pixel, Dateigröße: 8,06 MB, MIME-Typ: image/jpeg)

Diese Datei und die Informationen unter dem roten Trennstrich werden aus dem zentralen Medienarchiv Wikimedia Commons eingebunden.

Zur Beschreibungsseite auf Commons


Beschreibung

Beschreibung

Bueil-en-Touraine (Indre-et-Loire)


Collégiale Saint-Pierre, Saint-Michel et Saints-Innocents (XIIe, XIVe, XVe, XVIe siècles)


L'ensemble est formé de l'église Saint Pierre accolée à la collégiale Saint Michel. Le clocher de l'église est du XVIe siècle.

À l'intérieur de la collégiale, on trouve : - les gisants de la famille de Bueil* du XVe siècle (reconstitués), - des fonts baptismaux de 1521 (cuve de pierre sculptée par Jehan Baron, couvercle de bois sculpté), les rinceaux, volutes, macarons, appartiennent au style de la Renaissance, - des peintures murales.

La restauration des deux églises a vu la création originale de quatre luminaires contemporains en verre, par les artistes Natacha Mondon & Eric Pierre.

Au XIIe siècle, une petite église existait déjà; elle se dressait sur un rocher. Succédant probablement à plusieurs anciens édifices de bois, couverte de petites tuiles plates, elle était construite en pierre. Eclairée par de modestes fenêtres en plein cintre, toujours visibles sur le mur nord de l’édifice, elle occupait l’emplacement de la nef actuelle.

Hugues de Vaux, premier seigneur de Bueil connu, «tenait dans sa main» cette église placée sous le vocable de Saint Pierre. Se conformant à la réforme grégorienne, il en fit don, en 1108, à l’abbaye Saint Julien de Tours qui y installa un petit prieuré.

Au milieu du XIIIème siècle, les moines transformèrent l’église en un petit monastère dont le prieur était également curé de la paroisse.

De cette église primitive subsiste encore sur le mur Nord extérieur 2 petites baies en arc en plein cintre.

Jean IV*, Pierre*, Hardoin* et Guillaume*, les quatre frères de Bueil, désirent fixer le lieu de leur sépulture à Bueil. En 1394, ils fondent un chapitre de chanoines réguliers pour garder leurs sépultures, et ordonnent la construction de la collégiale sous le vocable "Saint Michel et Saints Innocents". La collégiale se situe dans le prolongement du choeur de l'église paroissiale*. L'autre partie de l'église fut reconstruite au XVe siècle, la nouvelle nef étant agrandie par un bas-côté sud. L'agrandissement commencé en 1480 fut terminé en 1512 et la consécration eut lieu le 1er août 1512, comme le relate l'inscription qu'on lit sur le mur occidental, qui sert de base au clocher. Le financement de la collégiale fut assuré par les frères Bueil, l'agrandisement de l'église par les paroissiens.

Bien qu'approuvée par le pape, la fondation de 1394 n'avait pas été agréée par l'archevêque de Tours, et après quatre-vingts ans d'existence, le chapitre de Bueil fut sécularisé.

En 1476, Jean V de Bueil et Martine Turpin de Crissé, sa seconde femme, donnèrent un nouvel acte de fondation, en augmentant les revenus du nouveau chapitre. Cette fondation, avec le consentement de l'archevêque de Tours, Hélie de Bourdeilles, fut confirmée par le pape Sixte IV. Ce chapitre, dont le premier doyen fut Nicole Aubert, docteur en théologie, subsista jusqu'à la Révolution.

De 1540 à 1552 est édifié la tour carrée du clocher, en remplacement du clocher de bois. L'architecte de cette tour, d'assez pur style renaissance, est Toussaint Chesneau. On notera les noms de certains intervenants : Jehan Denyau (1509-1510), et Macé Taschereau (1512), maîtres maçons qui travaillent aux chapelles de l'église Saint-Pierre ; Toussaint Chesneau, qui édifie le clocher, vers 1540; Geoffroy Senault, couvreult (1540-1552) ; Jehan Augiers, sculpteur ; Jehan Bellamy, maître fondeur et sainctier, qui fournit, en 1488, des chandeliers de cuivre ; Pierre Crosnier, maître fondeur à Tours, qui a fondu les cloches de Bueil, en 1482.

Les peintures murales, située sur le mur séparant la nef du choeur, représentant un décor en trompe-l'oeil, sont caractéristiques du début du XVIIe siècle. Les sculptures polychromes, dans les niches, sont probablement de la même époque (Saint-Pierre en haut au milieu, Saint Roch niche à droite) . La Vierge à l'enfant (à gauche) est probablement du XVe siècle.

Au début du XIXe siècle, l'église collégiale est décrite dans un état de "décadance (sic) effrayante". Des travaux de restauration seront entrepris au courant XIXe siècle.

La collégiale doit sa célébrité à la représentation sculptée des trois gisant, du XVe siècle, de la famille de Bueil : Pierre de Bueil, Margueritte de la Chaussée son épouse et Jeanne de Montejean première épouse de Jean V de Bueil surnommée «fléau des anglais» pour son rôle dans la guerre de Cent Ans). Un quatrième gisant représente Martine Turpin de Crissé seconde épouse de Jean V. Le marbre est utilisé pour les visages et les mains, la pierre pour le reste du corps.

La collégiale possédait les précieuses relique de sainte Apolline, de sainte Marguerite et de saint Marcoult, apportées par les seigneurs de Bueil et qui attiraient les pélerins.


  • Jean IV, seigneur de Bueil.
  • Pierre de Bueil, seigneur du Bois et de la Motte-Sonzay.
  • Hardouin, évêque d'Angers.
  • Guillaume, seigneur de Valeine, de Vaujours et des Brosses.
  • La famille de Bueil se prétendait originaire du village de Boglio (aujourd'hui Beuil), dans le comté de Nice, et se vantait de descendre des anciens rois de Sicile et d'être apparentée aux Grimaldi princes de Monaco. Les Bueil seraient venus en Touraine, vers le XIIIe siècle. En réalité, les Bueil de Touraine n'ont vraisemblablement rien de commun avec les Beuil du pays Niçois, car le village de Bueil n'a pas attendu le XIIIe siècle pour porter ce nom. Les Bueil firent admettre cette légende lors de la révision des titres de noblesse en 1666.
  • L'acte de fondation précise les conditions de construction de la collégiale : "Afin d'accroistre l'église ancienne du dit lieu (Bueil) qui est paroissienne, nous veuillons abattre le chancel (la clôture du choeur) de l'église paroissiale pour y faire un grand autel et un nouveau choeur avec murs et vitres convenables, l'église demeurera paroisiale en la partie ancienne, c'est à savoir la nef".
Datum Aufgenommen am 20. September 2016, 13:55
Quelle Bueil-en-Touraine (Indre-et-Loire)
Urheber Daniel Jolivet
Kameraposition47° 38′ 37,48″ N, 0° 33′ 07,6″ O Kartographer map based on OpenStreetMap.Dieses und weitere Bilder auf OpenStreetMapinfo

Lizenz

w:de:Creative Commons
Namensnennung
Diese Datei ist unter der Creative-Commons-Lizenz „Namensnennung 2.0 generisch“ (US-amerikanisch) lizenziert.
Dieses Werk darf von dir
  • verbreitet werden – vervielfältigt, verbreitet und öffentlich zugänglich gemacht werden
  • neu zusammengestellt werden – abgewandelt und bearbeitet werden
Zu den folgenden Bedingungen:
  • Namensnennung – Du musst angemessene Urheber- und Rechteangaben machen, einen Link zur Lizenz beifügen und angeben, ob Änderungen vorgenommen wurden. Diese Angaben dürfen in jeder angemessenen Art und Weise gemacht werden, allerdings nicht so, dass der Eindruck entsteht, der Lizenzgeber unterstütze gerade dich oder deine Nutzung besonders.
Diese Bilddatei wurde ursprünglich auf Flickr durch sybarite48 in https://flickr.com/photos/26082117@N07/30327644253 (Archiv) hochgeladen. Sie wurde am 16. November 2017 durch den FlickreviewR 2-Bot geprüft und die Lizenzierung der Datei unter den Bedingungen von cc-by-2.0 wurde bestätigt.

16. November 2017

Kurzbeschreibungen

Ergänze eine einzeilige Erklärung, was diese Datei darstellt.

In dieser Datei abgebildete Objekte

Motiv

47°38'37.478"N, 0°33'7.600"E

image/jpeg

4d007f9790da62351398dda603d70e56ca0f9e8c

8.446.502 Byte

3.264 Pixel

4.928 Pixel

Dateiversionen

Klicke auf einen Zeitpunkt, um diese Version zu laden.

Version vomVorschaubildMaßeBenutzerKommentar
aktuell18:45, 16. Nov. 2017Vorschaubild der Version vom 18:45, 16. Nov. 20174.928 × 3.264 (8,06 MB)Thesupermat2Transferred from Flickr via Flickr2Commons

Die folgende Seite verwendet diese Datei:

Metadaten